La validation des modèles théoriques décrivant les interactions fondamentales nécessite des installations toujours plus vastes et performantes, souvent à la limite des capacités technologiques actuelles, soulevant ainsi des enjeux environnementaux et économiques. Pour dépasser ces limites, une rupture conceptuelle s’impose. Les accélérateurs laser-plasma, qui occupent désormais une place essentielle dans le paysage scientifique, répondent déjà à de nombreux défis, tant dans la recherche fondamentale (FEL, SF-QED) que dans des applications sociétales (sécurité, radiothérapie). Toutefois, il reste crucial de s’interroger sur leur utilisation dans le cadre de la physique des hautes énergies.