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3–7 juil. 2023
Cité des sciences et de l'Industrie, Paris
Fuseau horaire Europe/Paris

Sessions sociétales

Parité et égalité des chances : "Pourquoi si peu de jeunes femmes choisissent les sciences au lycée puis dans le supérieur ? Et quelles en sont les conséquences ?"

La commission Femmes et Physique a proposé une session dédiée aux enjeux du trop faible nombre de femmes en physique. Notre piste de réflexion s’articulait autour de ce qui mène les jeunes femmes à choisir ou ne pas choisir les maths et les sciences, au lycée puis dans le supérieur, et comment l’institution scolaire puis universitaire les accueille dans ces disciplines. Les conséquences de cette sous-représentation sur les inégalités salariales et de carrières entre femmes et hommes ainsi que sur la qualité de la science et les thématiques qu'elle couvre ont aussi été abordées.

Organisation : Caroline Champenois (CNRS/Université Aix-Marseille, caroline.champenois@univ-amu.fr) pour la Commission Femmes et Physique de la SFP

Intervenants :             
Thomas Breda, Chercheur au CNRS à l'Ecole d'Economie de Paris, spécialiste de l’impact des relations professionnelles, des inégalités de genre et de la fiscalité dans l’économie du travail 
Manon Réguer-Petit, Docteure en science politique, chercheuse associée au Centre d’Études Européennes et de Politique Comparée de Sciences Po Paris, Agence Phare    

Salle : Amphithéâtre Gaston Berger

 

Instruments frugaux

Le coût de l'instrumentation scientifique est et a toujours été une problématique récurrente pour le développement des sciences expérimentales, en particulier pour les pays à faibles revenus.            
Le développement du numérique a permis l'accès plus large à de nouveaux outils aussi bien au niveau des équipements que des logiciels. On peut citer l’imprimante 3D, le mini ordinateur Raspberry Pi, les cartes électroniques Arduino, les smartphones.... L’évolution des mentalités vers le partage et l'échange a permis l'émergence du paradigme de la science ouverte (Open science, Openware).  Tout cela a permis la conception de nombreux équipements de mesure à coût soutenable. Ces équipements définis en premier lieu par l'usage, avec la volonté d'utiliser des composants localement et facilement disponibles et en portant une attention particulière à la limitation des consommables répondent aux critères de l'Innovation Frugale. Cette approche n'est bien sûr pas applicable à tous les domaines de la science mais apporte des solutions à la grande majorité des problèmes de terrain.            
Nous avons choisi trois instruments  emblématiques portés par trois chercheurs qui permettent la caractérisation de différents problèmes sociétaux pour les pays africains.

Organisation : François Piuzzi (piuzzifr@gmail.com) pour la Commission Physique dans frontières

Intervenants :             
Philippe Aubourg, Physique / Optique sans frontières          
Emmanuel Maisonhaute, CNRS et Sorbonne Université         
Mikkel Brydegaard, Lund University         
Urs Gaudenz, University of Lucern Suisse

Salle : salle Louis Armand Est

La physique du primaire au supérieur : enjeux et réformes

L’acquisition par les futurs citoyens d’un minimum de culture scientifique et en particulier physique est un enjeu primordial dans nos sociétés largement informées par la science et la technologie. Or en dépit des ambitions affichées et des réformes en rafale, cette culture semble plutôt régresser.          
Cette session a fait le point sur les réformes en cours et sur leurs conséquences attendues ou déjà enregistrées en termes de formation des enseignants, d’engagement des lycéens - et des lycéennes - dans les filières scientifiques et d’accueil dans le supérieur des nouvelles cohortes d’étudiants. On s’est interrogés également sur les conséquences pour la recherche de l’évolution du nombre et du niveau des jeunes diplômés en physique.

Organisation : Estelle Blanquet (Université de Bordeaux, estelle.blanquet@u-bordeaux.fr) pour la Commission Enseignement

Intervenants :           
Anne Szymczak, Inspectrice générale de l’éducation, du sport et de la recherche, pilote mission enseignement primaire           
François Vandenbrouck, Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche          
Dominique Obert, Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche          
Aristide Cavaillès, Inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche          
Marie-Thérèse Lehoucq, présidente de l’Union des Professeurs de Physique-Chimie (UdPPC)          
Fabienne Goldfarb, Université Paris-Saclay          
Estelle Blanquet, Université de Bordeaux 

Salle : Amphithéâtre Gaston Berger

La physique dans le monde industriel et économique

Cette session a eu l'ambition de faire découvrir au public la physique telle qu'elle est pratiquée dans le monde de l'entreprise, de montrer comment elle peut être passionnante et contribuer à relever les défis du monde de demain. De faire découvrir une belle physique de haut niveau utilisée parfois dans des domaines inattendus.  
Pour cela nous avons écouté tout d'abord nos 4 intervenants présenter leur parcours et leur entreprise (de taille diverse). Nous avons abordé ensuite successivement 4 thèmes, en donnant 2 fois la parole au public pour poser ses questions : la première fois après les 2 premiers thèmes puis à la fin.   
Le premier thème a eu pour objet de préciser le rôle des physiciennes et physiciens dans ces entreprises. Il a été suivi d'une discussion sur l'importance de la physique pour relever les défis de demain. Le 3e thème fut consacré aux collaborations avec le monde académique et nous terminâmes avec une discussion sur les formations recherchées pour répondre aux besoins actuels et futurs des entreprises qui sont représentées ici.

Organisation : Catherine Langlais, Martin Luling, Yves Sacquin

Animatrice : Catherine Langlais (ancienne présidente de la SFP)

Intervenants :           
Etienne Huguet, L'Oréal      
Pierre Carmier, CFM      
Philippe Quinio, ST Microelectronics      
Marie-Laure Mauborgne, SLB 

Salle : salle Louis Armand Est

Science Ouverte et Evaluation Scientifique

Cette session a eu pour objectif d'identifier et de discuter les bouleversements que les nouvelles pratiques liées à la science ouverte sont susceptibles d'apporter quant à l'évaluation scientifique dans ses différentes dimensions pour la communauté des physiciens et physiciennes : nouveaux modèles de publication des résultats scientifiques, nouvelles pratiques d'open peer review, impact de l'ouverture des données de la recherche permettant une évaluation des résultats publiés par une large communauté, impact sur l'évaluation des carrières, impact sur la perception de la science par les citoyens...            
La session a débuté par quelques exposés permettant d'identifier les enjeux (données ouvertes, peer-review, évaluation des chercheurs...) en croisant différents points de vue (scientifiques, organismes de recherche, professionnels de l'édition scientifique). Les différents intervenants ont participé ensuite à une table ronde avec les participants à la session.

Organisation : Jean Daillant (Synchrotron SOLEIL, jean.daillant@synchrotron-soleil.fr), Commission publications scientifiques et Science ouverte de la SFP

Intervenants :        
Agnès Henri et Stefan Hohenegger, Commission Publications Scientifiques et Science Ouverte

Zoé Ancion, Responsable du pôle Science Ouverte, ANR       
Jean-Sébastien Caux, Fondateur de Scipost, Professeur à University of Amsterdam       
Raphaël Lévy, Prof. Université Sorbonne Paris Nord       
Arnout Jacobs, VP revues en maths, physique et sciences appliquées, Springer Nature     
Alain Schuhl, Directeur Général Délégué à la Science du CNRS

Salle : Amphithéâtre Gaston Berger

Culture physique des politiques

L’objectif de cette session a été d’examiner les ressorts qui font que les politiques/décideurs ont autant de mal à comprendre les enjeux scientifiques, et en particulier de la physique, et à évoquer des pistes de solutions pour améliorer la situation.     
La session s'est déroulée en deux temps : la première partie fut consacrée à un état des lieux en France, en s’inspirant notamment de la journée Sciences et Médias co-organisée par la SFP, et qui s’est déroulée le 24 mai 2023 à la BnF sur le thème « Scientifiques, journalistes, politiques : le bon, la brute et le truand ? ». Cet état des lieux en France a été complété par une présentation de la situation aux États-Unis.     
La deuxième partie fut consacrée à des recherches de solutions pour faire bouger les choses. Elle a eu lieu sous forme de table ronde réunissant des personnes ayant des mandats politiques ou impliquées dans des actions de sensibilisation auprès des politiques.

Organisation : Daniel Hennequin (Université de Lille, daniel.hennequin@univ-lille.fr) et le Bureau de la Commission Culture scientifique de la SFP

Intervenants :   
Daniel Hennequin, commission Culture Scientifique de la SFP    
James Wells, Physics Department, University of Michigan, Ann Arbor    
Roland Lehoucq, astrophysicien au CEA  
Aurélie Biancarelli-Lopes, adjointe au Maire de Marseille, Déléguée à la Recherche, à la Vie Etudiante et à l'Enseignement Supérieur  
Laurent Simon, journaliste, fondateur de TheMetaNews 

Salle : salle Louis Armand Est